samedi 17 novembre 2007

Jour 8 Assouan par Denis Melançon

Voyez comme Denis prend son role au serieux. Il a ainsi pris des notes toute la journee... De nombreuses nouvelles photos dans l'album Assouan je mettrai le lien la prochaine fois car je ne veux pas manquer le bateau, nous venons d'arreter a Edfou sur notre chemin de retour vers Luxor. CJ
Au lever, nous sommes amarrés au quai d’Assouan. Il fait un temps magnifique quand nous quittons pour la visite du village nubien. Mado faillit être oubliée sur le quai. Aziz, notre guide, s’excuse en enduisant son bras de crème solaire. Francine est en grande forme, elle et Aziz s’embrassent.
Notre petit bateau navigue sud sur le Nil, nous révélant à l’ouest le désert libyen et ses chameaux en piste, la tombe de l’Aga Khan, on débat de sa femme française, à l’est le jardin botanique, l’île Eléphantine, l’Hôtel Cataract où a séjourné Agatha Christie, et François Mitterrand plus récemment. De jeunes garçons nous accostent en chaloupe, nous chantent Alouette et le Petit Navire, Francine nous fait chanter avec eux. Nous faisons un arrêt pour l’arbre timide, dont la feuille se rétracte au toucher, démonstration par Aziz.
Arrivés au village nubien, le crocodile fait peur à Liliane, plusieurs fument la pomme au narguilé, rafraîchissements sont offerts, séances de photos. Puis visite de l’école ; les classes d’enfants sont envahies par les touristes comme si de rien n’était, ça surprend plusieurs et ça choque un peu, les enfants eux semblent habitués et naturels. Après leçon d’alphabet local par le professeur Haj, … la mi noun…, nous re-naviguons le Nil, nord cette fois, vers notre bateau.
En après-midi, départ pour visite du temple Philae, sur l’île d’Aguilkya. Il fait très chaud. Aziz nous explique tout : temples d’Isis et d’Hathor, les deux déesses entremêlées, le pharaon et ses offrandes au dieu dans le sanctuaire, la droite pour la vie, la gauche pour la mort, le temple sauvé des eaux par l’Unesco et rebâti pierre par pierre o nous nous trouvons.
Au départ, Jacques, importuné par un vendeur, se dirige vers le mauvais autocar, nous le récupérons, aussi Francine qui cherche Ramsès.
On visite ensuite l’Obélisque inachevé, d’un très beau granit, leçon du comment fait par Aziz.
Nous devons quitter en vitesse car l’heure des visites est terminée et les policiers nous reconduisent vers la sortie.
Par la suite, arrêt à une parfumerie, démonstration, nous sommes tous parfumés, plusieurs achètent, Andrée et Robert prennent des massages. Ces arrêts font partie des accommodements raisonnables, on se dit ! Et
Francine me photographie en compagnie d’ une jolie musulmane.
Au retour, quelques enseignements d’Aziz : tous ces nubiens, 150,000 environ, déplacés par le grand barrage, ils sont pauvres, peu sont scolarisés ; les coptes, égyptiens de temps immémorial, même étymologie qu’Egypte, Eguptos, du dieu Ptah de Memphis.
Après le souper, buffet conventionnel, c’est le spectacle, derviche magnifique mais danseuse ordinaire, dixit Francine, car je n’ai pas assisté ; répétition du spectacle prévue demain soir.
La journée s’achève, plusieurs sortent faire promenade, tous pensent à ce qui nous attend demain, un départ de nuit pour Abou Simbel.

4 commentaires:

Unknown a dit…

Chers voyageurs Melançon ! Chers vous tous !
De toute évidence, les mots ne seront pas suffisants pour nous raconter ce séjour extraordinaire ! La petite famille de Longueuil vous suit quotidiennement... les photos sont superbes !!! Au plaisir de vous accompagner virtuellement !Profitez des paysages et de l'Histoire. On vous embrasse! Marie-Andrée xx

Florian Jutras a dit…

Un reportage au masculin fort bien réussi. Les faits s’alignent impassibles comme des gendarmes au garde-à-vous. C’est clair. Il y a beaucoup d’événements mais Denis sait mettre le focus sur l’essentiel. C’est bien et correct, Bravo Denis.

Mais le vrai talent de Denis réside dans ce qu’il laisse soupçonner. Il éveille une fantaisie qui peut enfourcher une cavale aux azimuts inconnus. Voyons le fond du décor en deuxième lecture. Un château d’Agatha Christie, une Madeleine qu’on laisse sur le quai le temps d’un moment, une femme audacieuse qui flirte avec un crocodile dont on tait le nom, des nuées de parfum dont on ne connaît pas la nocivité. Un voyageur qui frappé de la berlue se trompe de car, une femme qui part à sa poursuite et le ramène in extremis, tout cela dans le décor d’un village nubien où l’on fume silencieusement le narguilé, la minoune qui donne des cours d’alphabet nubien, un couple qui prend des massages de mains inconnues et finalement des retards imprévus à l’horaire qui commandent une commission d’accommodements raisonnables.
Une atmosphère de mystère plane sur le lendemain, un acteur important est absent au spectacle du soir, des couples empruntent dans la nuit des sentiers inconnus et on devra partir aux petites heures. Le suspense est accroché au plafond de ces voyageurs comme une menace. Qu’arrivera-t-il demain. J’ai hâte de le savoir, Mon sommeil en sera troublé.
Denis, dans le genre c’est parfait. Je te proclame gagnant jusqu’à ce jour des reportages au masculin, le chef, bien entendu, étant exclus de la compétition à cause de collusion parentale et de préservatif obligé à sa virilité qui doit faire autorité en tout temps.
Après ces sinistres présages, prévenez-moi s’il vous arrive un malheur!

Florian

Anonyme a dit…

Bonjourà tous et particulièrement à Mado. Je suis touchée par le fait que vous visitez Philae dont je garde un souvenir difficilement exprimable. Je suis votre périple, comme si j'y étais. Ici, il fait froid mais il n'y a pas de neige encore. Nous sommes de nouveau dans un merdier politique : monsieur Mulroney et son délateur allemand = notre P. M. a annoncé une enquête publique ... la caisse des avocats va de nouveau tinter joyeusement.
Restez là-bas dans la beauté des anciennes pierres, ce serait mieux.
Hélène Perras Martineau

Anonyme a dit…

Le message est pour Madeleine... toute la famille Larose et Stiplosek te souhaite un très beau voyage !!!!