jeudi 29 novembre 2007

Jour 22 Vers Rosette et Alexandrie par Lucie




Voici le texte de Lucie conjointe de Denis Pelletier. Ouff que c'est soulageant d'avoir terminé cette corvée... Nous sommes présentement dans le bel hôtel Helnan dans les jardins du roi Farouk.CJ
On quitte le Caire sous un ciel embrumé et frisquet. Direction Alexandrie. Pendant que nous roulons, Clément nous fait la lecture des messages reçus sur le blogue. Ainsi on apprend qu’aujourd’hui c’est la fête de Cécile. Tous en chœur nous lui chantons «c’est à ton tour de te laisser parler d’amour »

Nous voici arrivés à Rosette. Cette cité est connue car c’est là qu’on a découvert la pierre qui permit à Champollion de déchiffrer l’écriture égyptienne, mais… nous ne verrons pas cette pierre puisqu’elle est à Londres. Nous voyons par contre des palmiers dattiers, des manguiers, des orangers, des citronniers en abondance. On se régale des yeux. Nous faisons un détour pour voir où se trouve exactement la rencontre du Nil et de la Méditerranée. Pas d’étoile pour cet endroit parce qu’il n’y a rien à voir. Décevant.
Revenus à la ville, nous déambulons dans les petites rues de terre où nous croisons des habitants qui font leur marché et les marchands qui y vivent. On y voit des étals de poissons, de fruits et de légumes. Nous avons l’impression d’être dans un village où nous sommes comme la visite qu’on observe et salue.
Nous visitons la maison ottomane 1700 environ Il y avait un haut côté réservé aux femmes pour voir ce qui se passait dans la salle sans être vues. Jeanne décide d’essayer ce lieu. Étroit et inconfortablement assise derrière une grille genre confessionnal nous dit elle.
Par la suite nous entrons dans un hammam « bain turc » du 18e siècle qui selon le Michelin fonctionna jusqu’en 1982 : 4 jours de la semaine pour les hommes, 2 jours pour les femmes Fermé le vendredi.
Nous repartons cette fois pour Alexandrie. C’est une ville de 10 millions d’habitants qui selon Aziz reste toujours la rivale du Caire. De fait, Alexandrie donne l’impression d’une ville plus ouverte, plus moderne que le Caire. Peut-être est-ce son ouverture sur la Méditerranée qui lui donne un air animée et aussi les jeunes femmes qui semblent plus libres, habillées de façon plus décontractée avec de jolis voiles.
Nous longeons la mer sur un boulevard où défilent des cafés terrasses, des hôtels, des grands immeubles qui présentent des façades modernes et stylisées en alternance avec d’autres qui souffrent d’une décadence avancée.

Enfin, nous arrivons à notre hôtel. Il se situe dans les jardins de Montazah, un immense domaine qui appartenait au roi Farouk. Tout le monde est content, et comble d’étonnement, un père Noël automate nous accueille dans le hall de l’hôtel. On en rigole bien. Mais il nous ramène à cette réalité : bientôt ce sera le froid et la neige.
Lucie Melançon

Jour 20 Un texte de notre guide Aziz



Bonjour chers amis,
Il fait beau ici avec le soleil d’Égypte, je suis le guide du groupe Ramses, je suis content de contacter ensemble pour savoir des nouvelles, Je vais vous raconter notre journée d’aujourd’hui au Caire, Memphis, Sakkara on est passé le temps avec plaisir tout le monde était content sauf Francine et elle a raison bien sûr, par ce que j’ai oublié de lui montrer les manguiers Sakkara, malheureusement c’est la 2eme fois que j’oublie la commande de Francine. Parce que je l’ai oubliée elle-même dans le temple de Philae quand j’ai donné tout le monde temps libre à la fin pour photographier ce temple et notre rendez-vous était à la cafétéria et quand je
montais le bateau à moteur j’ai connu il manque Francine, je suis retourné rapide je l’ai trouvée en criant Ramses Ramses et elle aussi criait Ramses Ramses…
N.B. Ramses c’est le nom de notre groupe.


NDLR Cette histoire de Francine cherchant Ramses c’est ce qui a bien fait rigoler Louise alors que Francine lui racontait l’histoire et, quand Aziz m'a aperçue et a crié, de loin, avançant vers moi,: "Francine, Francine..."
les gens, voyant le couple que nous faisions, devaient se dire " wow, elle doit avoir d'l'argent, la bonne femme..."

Tennis en Égypte







Depuis le début de notre voyage, Denis Pelletier et moi nous nous provoquions mutuellement et espérions avoir l’occasion de jouer un bon set de tennis avant la fin du voyage. Mardi soir le 27 nous nous rendons à l’hôtel Movempick et louons terrain et raquettes pour 1 heure. Les spectatrices sont nombreuses, Denis Melançon (beau frère de Denis pelletier) agit comme arbitre assisté de Robert. Le tout se déroule super bien. Je mène 5-4 et voilà que j’entends un commentaire venant de la foule indisciplinée « mais ils sont donc ben bons pour des vieux… »
C’en est fait de moi, Denis qui n’avait pas entendu ce commentaire gagne les 3 jeux suivants pour terminer 7-5 en sa faveur.
Je reconnais que les arbitres ont été tout à fait impartiaux malgré leur penchant naturel en faveur de mon opposant. Ce n’est que le lendemain que Luce a reconnu la paternité de ce petit commentaire qui m’a vaincu.
J’en profite pour saluer mes partenaires de tennis et je serai au rv
en pleine forme lundi matin à 09 : 00



Ping-pong
En route vers Alexandrie, nous organisons un tournoi de ping-pong 12 inscrits tous ont hâte d’arriver à l’hôtel Helnan. Malheur il n’y a pas de ping-pong à l’hôtel malgré les affirmations de leur feuillet publicitaire.

Clément

mercredi 28 novembre 2007

Jour 19 Le Caire par Denis Pelletier

Nous partons dans quelques heures pour Rosette et Alexandrie. Très beau voyage mais tous ont hâte de vous revoir... xxx CJ

Notre arrivée au Caire
Nous entrons au Caire par le Ring, une sorte de boulevard métropolitain. Nous avançons avec difficulté. Nous passons devant l’école militaire et le ministère de la sécurité. On ne peut s’empêcher d’apercevoir un peu partout des guérites avec des soldats qui surveillent le fusil à l’épaule. C’est alors que les girls de notre bus se sont mises à envoyer des bisous et des bye bye. Les sentinelles ont perdu vite leur mine renfrognée pour faire voir un sourire amusé et répondre eux aussi par des salutations !
Cela fait du bien après des jours de contrôle à se faire demander notre passeport.
Nous continuons d’avancer en rang serré dans un trafic fou. Aziz, notre guide ne
peut dire « quand « nous arriverons à l’hôtel. Des minutes égyptiennes. Inch Allah.
C’est cela le Caire : une improvisation continue dans une ville de 18 millions d’habitants, sans compter les brebis, les ânes, les chameaux qui se promènent dans les rues. Les passants s’enfilent dans les moindres brèches qui s’ouvrent entre les autos, les charrettes et les camions. On ne roule pas. On klaxonne.
C’est énervant, bruyant et désorganisé.

Nous roulons toujours sur le ring, mais s’installe maintenant en nous l’impression d’un monde inachevé : des blocs appartements de 4 ou 5 étages avec des briques rouges rugueuses, avec des murs extérieurs non finis, avec des ouvertures sans cadre qui tiennent lieu de fenêtre, avec des toits qui se terminent par des tiges métalliques qui sortent hisurtes des bâtiments comme si les travaux étaient suspendus. Ici dans cette banlieue on ne finit pas les maisons. On évite ainsi les taxes, et sans elles pas de collecte des déchets.
Ils sont jetés dans le canal ou s’entassent dans les cours arrière.

Cela saute aux yeux, le Caire c’est le territoire des vivants et non pas des morts… A ce point que 200 milles cariotes ont élu domicile dans les cimetières anciens. Le Caire c’est aussi l’intelligence des hasards et l’excitation du désordre.

Tout peut arriver et c’est pour cela qu’on s’intéresse au Caire. El Cairo, qui signifie historiquement la victorieuse pourrait dans son vécu d’aujourd’hui revendiquer le mot grec Kairos qui veut dire improvisation, impossibilité de prévoir et qui défait le temps planifié (chronos). Cela veut dire un lieu où saisir l’occasion, où vivre l’instant et se débrouiller avec les moyens du bord.

Ce n’est pas tout le Caire bien sûr. Il y a aussi le vieux Caire et ses églises coptes, ses mosquées Mohammed Ali et El-Azhar, la citadelle et aussi tout
Le nouveau centre avec ses hôtels de prestige sur le bord du Nil.
Le Caire c’est aussi et surtout son musée avec les grandes richesses de Ramsès et surtout de Toutankhamon. Mais ce qui restera de notre visite en ce lieu c’est son encombrement, son débordement d’artefacts et d’objets précieux et surtout ce bruit de fond où s’entremêlent toutes les langues des nombreux touristes et interprètes.
Cela nous remet en perspective la manière Kairos de visiter ce fabuleux musée.
Pour tout dire j’y ai trouvé chose improbable une rencontre fortuite avec une jeune femme toute voilée qui m’a regardé avec des yeux rieurs qui m’ont fait comprendre que le noir n’éteint pas la vie.
Le Caire c’est aussi le bazar Khan El-Khalili dans lequel on peut se perdre et se retrouver et où on doit jouer à la négoce et tout heureux tel Clément ramener sa trouvaille.

Le Caire c’est tellement vivant !
Denis Pelletier

lundi 26 novembre 2007

Jour 16 Petra par Mado

Notre Princesse, comme l’appelle chaleureusement notre guide Aziz, vous raconte ici notre journée complète à Petra. Tu n’as pas raison François de t’inquiéter car Mado est très bien entourée. Des Allemands se sont même jetés à la mer afin de récupérer son chapeau. CJ



« PIERRE, TU ES PIERRE
ET SUR CETTE PIERRE,
TU INSCRIRAS TON HISTOIRE. »

23-11-2007.

À 03 :30, une sonnerie insolente nous tire des bras de Morphée. Dans une heure, nous quittons l’hôtel Noria (Sharm el Cheikh) pour l’aéroport. Notre petit déjeuner, servi dans une boîte à lunch, nous réserve des surprises, olives et piments forts étant au rendez-vous.

07 :17, nous montons à bord d’un Q 300 de Bombardier, direction Aqaba. Si certains semblent avoir des appréhensions, elles sont vite dissipées car les moteurs à hélice tournent en harmonie totale et le vol dure à peine 35 minutes. Arrivés en Jordanie, nous devons obtenir un visa d’entrée, ce qui se passe sans ennui pour les touristes que nous sommes. Il en va autrement pour nos deux guides égyptiens. À l’évidence, ils sont persona non grata : en Jordanie, les guides ne peuvent qu’être que jordaniens. Leurs passeports sont confisqués… Quel malheur !

Notre guide jordanienne pour Petra s’appelle Fatima. Elle parle un français impeccable appris en Jordanie mais aussi en Algérie et en France. D’entrée de jeu, elle nous dit que pour visiter Petra, il faut compter au moins quatre jours. Il faudra bien se résoudre à n’en voir que l’essentiel puisque nous ne disposons que d’une demi-journée.

Après nous avoir entretenu de la civilisation nabatéenne dont personne ne connaît avec certitude l’origine, Fatima nous parle de ces commerçants nomades qui vivaient dans cet environnement hostile, il y a plus de 2 500 ans. Dans un paysage de montagnes abruptes, les falaises hautes et colorées tracent un long couloir dont la largeur permet le croisement de caravanes chamelières. Ils manifestent leur habileté à travailler la pierre en creusant des tombes pour ensevelir leurs morts et, bien sûr, de super cachettes pour y stocker de fabuleux trésors : myrrhe, encens, épices, or, argent, soieries.

Durant notre promenade, dans ce décor à la fois magique et saisissant, Fatima dirige notre regard vers des tombes comme celles des Obélisques, des temples, des théâtres, construits à même la montagne où les influences des diverses civilisations s’harmonisent de manière exceptionnelle. Même les W.C. valent d’être immortalisés : en effet, les chatoiements de la pierre sont d’une telle splendeur qu’ils n’ont rien à envier au talent des plus prestigieux artistes. Sur une longue muraille, des fresques illustrent des caravanes relatant de façon impressionnante les activités de la vie quotidienne.

Sur le chemin du retour, je ne peux m’empêcher de penser que ces éclats de ciel bleu, cette lumière, reflet d’un soleil mis au ban par ces montagnes inhospitalières, sont peut-être porteurs d’éternité. Les Nabatéens ont inscrit leur histoire dans la pierre. Ils ont du même coup façonné cette éternité qui nous fascine, nous éblouit mais qui n’existe pas sans le regard de l’homme.

Fatima regrettait que les Bédouins qui habitaient Petra jusqu’à ces dernières années, n’aient pas été déplacés plus loin :

« Pour les enfants, c’est un terrain de jeu. »

Pourtant, ces enfants qui courent sur les rochers, ces chèvres qui serpentent dans des sentiers étroits, ne sont-ils pas l’expression même de la vie ? Et si la vie, c’était ça, l’éternité… La nuit est tombée, Nous reprenons l’avion pour Sharm el Cheikh. La deuxième merveille du monde moderne est inscrite dans nos cœurs et notre mémoire parce que, il y a bien longtemps, des hommes ont gravé l’éternité dans la pierre.

Jour 15 Monastère Ste Catherine par Luce

Luce, encouragée par vos commentaires positifs nous revient aujourd’hui avec un texte détaillant bien notre visite au Monastère Ste-Catherine. Après tout m’a-t-elle confiée avec humour : « si je veux devenir célèbre je devrais écrire plus d’un texte ». Personnellement de ce monastère je retiens qu’une foule trop grande m’a enlevé tout intérêt, par chance que Luce était là pour vous raconter. CJ


Aujourd’hui on visite le monastère Ste Catherine dans le Sinaï. Le Sinaï est une montagne et un aussi un désert. Cet endroit est un lieu de pèlerinage depuis des millénaires et pour toutes les religions.
Certains ont fait l’ascension de la montagne durant la nuit mais il n’y en a pas dans notre groupe…
Nous partons donc en autobus très tôt le matin. Nous longeons un peu la mer En face de nous, il y a l’Arabie Saoudite à 20 km et plus loin la Jordanie très proche de même qu’Israël. Nous nous engageons dans le désert une fois de plus. Mais celui-ci est vraiment splendide. Un paysage surréel! Des montagnes de pierre à perte de vue! Et les couleurs sont tellement belles. La teinte de base est la couleur sable, mais il y a des traînées de vert de gris, de rose. C’est spectaculaire comme dit notre guide adoré.
Peu après notre départ, nous constatons que 2 des voyageurs n’ont pas pris leur passeport… On décide de prendre la chance de continuer et de placer ces personnes dans le fond du bus en espérant que les policiers n’iront pas jusque là.
Heureusement, ça marche! On est touTEs bien contentEs… Sur les routes il y a des contrôles de police à tout moment mais pas toujours avec passeport!
Alors nous voila partiEs pour de bon. On doit rouler 250 km… Les routes sont bonnes et pas achalandées… Les chauffeurs expérimentés.

On voit ici et la des villages de bédouins : très sommaires. Les chameaux se tiennent avec beaucoup d’élégance à proximité du village. A un moment, le bus s’arrête et on voit tout un étalage de bijoux et autres colifichets à vendre par les bédouins. Ils ont installé leurs objets à même le parapet de la route et nous proposent avec force boniments leurs marchandises.
Il y a la de jeunes enfants. Ils ne semblent pas aller à l’école… Trop loin trop cher, dit notre guide.

On arrive finalement au monastère Sainte Catherine. Il y a la beaucoup de monde. Il faut marcher de 1 à 2 km pour arriver sur le site. On peut le faire à dos de chameau… On le fait à pieds L’air est frais et agréable.
La partie du monastère à visiter est assez restreinte mais on peut y voir de belles icônes et des lampes de sanctuaire superbes. Il y a aussi un petit musée intéressant pour ses manuscrits et icônes mais je ne l’ai pas visité.

Il y avait en même temps que nous des groupes de Russes. Ces personnes étaient la pour des raisons religieuses et ça faisait bizarre de constater leur piété et leur recueillement… Il y avait beaucoup de familles russes à notre Hôtel… C’est assez exotique pour nous. Ils voyagent avec les enfants et ils ont l’air enchantés de leur séjour...
Après un petit détour pour visiter le buisson ardent, nous sommes revenus vers notre bus.
Retour vers la mer avec arrêt pour dîner. Nous mangeons dans un joli restaurant puis nous avons la possibilité de nager dans la mer… Tout le monde est ravi.
Mado est tellement contente qu’elle en perd… son chapeau à la mer. Evidemment tout de suite un Egyptien et un Allemand se jettent à la mer et réussissent à ramener le super chapeau sur la terre ferme. À la satisfaction générale.

Apres toutes ces émotions, on peut rentrer tranquillement à l’hôtel…
Lulu

dimanche 25 novembre 2007

Jour 14 LA MER ROUGE ETAIT BLEUE par Jacques Olivier





Dimanche le 25 nov. Nous sommes arrivés au Caire hier soir et notre chambre donne sur les pyramides. Ici à l’hôtel Sofitel l’accès à Interrnet n’est pas à la portée de nos porte-monnaie nous faisons donc l’expérience d’un taxi… Tout va bien et merci pour tous vos messages et commentaires. CJ
nous avons mis 1 heure pour trouver un café Internet dans un trafic fou fou... vous en aurez quelques photos bientot. CJ


1. Sharm-el-Sheik (SES), est un nom qui fait rêver, lieu de rencontres politiques stratégiques des grands de ce monde, particulièrement ceux du Moyen-Orient, et lieu d’un accident d’avion controversé il y a quelques années.
2. Arrivée par avion de Louqsor la veille en soirée, la chute de température a été ressentie, de 34 à 22 degrés. Plusieurs déceptions nous attendaient : chambres, restaurant, rigidité de l’agence NTS mandataire local de VIP notre tour operator. Les chambres : un peu passées, au carrelage et aux baignoires écaillées, à l’évier su silicone arraché, aux moustiques omniprésents, à la douche impossible de régler la température, à la crue du Nil sur le carrelage de la salle de bains. Le restaurant : le service déficient des serveurs qui perdent de vue les clients, à la qualité de nourriture très basse, à la rapidité de facturation pour des bières qui n’arrivent pas, à la température ambiante pendant trois jours que nous sommes là de 28 degrés minimum, qu’on dit à la blague nécessaire pour garder les plats tièdes. L’opinion des membres du groupe est que VIP soit s’est fait avoir, soit est complice de cette très basse qualité d’hôtel qu’on nous avait dit de 4 étoiles, mais que nous déclassons à 3 étoiles. Le plus mauvais service constaté depuis le début de notre voyage en Égypte.
3. SES, c’est la station balnéaire TOP de l’Égypte. Avec ses 110 casinos, elle ne peut prétendre au titre de Las Vegas du Moyen-Orient, Ce serait plutôt Dubaï, aux Émirats arabes unis. Mais SES, à la sortie sud su golfe d’Aqaba, détient une position stratégique, à 20 km de l’Arabie Saoudite, et près des frontières de la Jordanie et d’Israël. À cet Israël honni du monde arabe, dont on refuse de prononcer même le nom, n’évoquant que le nom des villes.
4. SES est avantageusement connu pour ses possibilités de plongée sous-marine. Cette activité nous a été offerte aujourd’hui, avec conditions simples pour les néophytes que nous sommes, pour la plupart.
5. Partir en mer ne s’improvise pas. Partir en mer Rouge, c’est aussi l’exotisme, et nager en mer Rouge, c’est mémorable, la salinité aidant, la flottaison de beaucoup facilitée. 16 des 21 membres du groupe Ramsès s’en souviendront longtemps. :
- arrêt à la boutique pour essai et location à nos frais de l’équipement spécialisé;
- déplacement vers la marina de SES et installation à bord d’un bateau d’excursion (nous sommes un petit groupe dans un petit bateau à deux ponts); nous aurions bien aimé le bateau spécialisé à fond transparent, mais ce n’était pas prévu;
- trois excursions de plongée qui deviennent deux plus longues que prévues, à la recherche de l’endroit idéal protégé du vent;
- entre les deux séances de plongée, lunch cuisiné et servi à bord, cuisine locale oblige, mais on mange de bon appétit.
6. Faut dire que la mer Rouge est tout sauf rouge. D’ailleurs, nul n’a pu dire avec assurance l’origine de son nom. Notre guide Azazi Said el Feky (qu’on pourrait traduire par Richard L’Heureux Le Pieux, en traduction littérale mot à mot), évoque les coraux rouges, les poissons rouges, les sables rouges. Mais il ne connaît pas le phénomène de l’une des Sept plaies d’Égypte, alors que Moise aurait provoqué le changement en rouge des eaux du Nil.
7. De ces deux plongées de plus d’une heure chacune, auxquelles j’ai assisté en spectateur, j’ai retenu les impressions, commentaires et exclamations des personnes restées à bord (les secs) ou qui revenaient de l’eau (les mouillés) :
la mer à 22 degrés, d’un bleu intense en profondeur ou d’un turquoise vif dès que moins de 2 mêtres, sur falaises ocre et ciel d’azur, c’est divin;
les coraux et les éponges, multicolores, donnent l’impression d’évoluer dans un aquarium géant;
dans l’œil goguenard de celles et ceux restés à bord (les secs), un brin d’envie que n’ont aucunement tempéré les commentaires des mouillés, au contraire;
l’abandon total des corps se réalisait dans cette eau délicieuse, au milieu des Némo bleu argent, blancs, noirs, jaunes, zébrés de toutes les couleurs, bariolés même.
En somme, faire un avec l’eau salée de la mer Rouge, c’est se rapprocher de la nature des êtres vivants, les premiers conçus dans ce milieu aqueux et salé, à l’image toujours vraie des neuf premiers mois de notre vie d’humains.
8. Après un retour de l’équipement loué, puis à l’hôtel Noria, pause bière avec Assia A., Russe blonde dans la jeune vingtaine, employée de l’hôtel et chargée de l’animation des clients. A la fin de son quart de travail d’après-midi, et avant de débuter celui de la soirée, elle accepte de répondre à nos questions, dans un français impeccable. Diplomée de la Faculté de linguistique de Nijni Novgorod, à 450 km de Moscou, elle parle, en plus du russe et du français, l’italien, l’anglais et l’arabe.
9. Assia A. aborde d’elle-même notre groupe. A SES depuis 9 mois et 7 jours, il lui reste moins de 2 mois avant de retourner à Novgorod pour un congé de deux mois et revenir pour un autre 10 mois de contrat avec l’hôtel. Nostalgique mais pas trop, notre Assia. Elle ne sait pas où elle sera ni ce qu’elle fera dans 3, ou 5 ans. Mais après, ses yeux s’allument, elle évoque un peu de stabilité, ou un contrat en Europe de l’Ouest, loin de ces hordes de touristes peut-être. Parce qu’elle en rencontre beaucoup, de toutes sortes. Ils sont quelques-uns comme elle, expatriés volontaires et aventureux, mais nostalgiques du pays.
10. Les clients d’Assia A. sont difficiles à catégoriser. En quelques mots elle évoque leurs caractéristiques (par ordre décroissant d’importance numérique) :
Anglais – juin et juillet – grands lecteurs, un peu snobs, et grands buveurs;
Italiens – juin – juillet – dragueurs et merveilleux danseurs;
Russes – avril et mai, et septembre à novembre – près de leurs sous et grands buveurs;
Hollandais, Slovènes et Polonais – se tiennent en bande comme les poissons de la mer Rouge, difficiles à animer;
Allemands – hiver et printemps – très grands buveurs.
11. Pour Assia A., qui adore ce qu’elle fait, la vie à SES est chère, plus qu’au Caire ou à Alexandrie. Les Égyptiens qui travaillent ici viennent de ces deux villes pour 3-4 semaines puis repartent pour 2 semaines de congé. Mais Asssia A. adore la vie nocturne, la musique, les contacts avec les gens. Elle déteste l’eau de la mer, et y amène les clients seulement quand il le faut.
Voilà une journée bien remplie, et qui, en plus des photos dont vous avez un échantillon restreint, laissera dans nos esprits un souvenir impérissable de Sharm-el-Sheik, de son faste clinquant, mais aussi des humains qui y transitent comme de ceux et celles qui y vivent.

vendredi 23 novembre 2007

Jour 13 Retour vers l’au-delà par Andrée





23 nov. Nous arrivons de Petra. WOW ! ne manquez pas dans quelques jours le message de Mado. Tôt demain matin nous partons pour Le Caire. Voici le texte d'Andrée. CJ


Ce matin, nous retournons sur la rive ouest pour la continuation de notre périple. En route, Clément en profite pour nous faire la lecture de plusieurs messages reçus sur le blogue. Tous sont très heureux d’avoir des nouvelles. Merci à Colette et André et bonjour à toute la chorale.

Nous commençons par le temple funéraire de Ramsès III qui est très impressionnant. Puis direction la Vallée des Artisans ou plutôt le Village des Artisans car ils devaient habiter tout près des constructions. Toutes les fondations des maisons sont encore bien visibles. On a presque l’impression de voir ces nobles travailleurs aller dans les rues. Nous visitons 2 de leurs tombes. Nous devons descendre quelques escaliers très à pic mais quel spectacle lorsque l’on arrive en bas. Les peintures qui représentent des scènes de la vie quotidienne sont encore très belles et colorées. Nous allons ensuite vers la Vallée des Nobles pour voir la tombe inachevée de Ramose qui était gouverneur et vizir. C’est d’ailleurs la seule tombe où il y a une représentation de femmes pleureuses. Nous repassons une dernière fois devant les Colosses de Memnon.

Après ces visites, nous sommes en attente de notre vol vers Sharm-El-Sehik. Vol qui dure environ 40 minutes seulement. Tout se passe très vite et bien.

Au cours de la journée, Denis Melançon, surnommé le Champion masculin des écrivains, (lire le commentaire de Florian au bas du texte de Denis) a été particulièrement indiscipliné. Aura-t-il son diplôme de bon voyageur amateur d’égyptologie? Rien n’est moins sûr. Les jours à venir nous le diront.

Je profite de ces quelques lignes pour saluer parents et amis. Un bonjour plein de chaleur aux élèves et au personnel de l’école Sacré-Cœur-de-Jésus. Envoyez-nous des messages.

Andrée

P.S. : Voyez comme la vie est difficile en vacances!!!

jeudi 22 novembre 2007

Jour 12 Mi-figue, mi-raisin par Denyse

Bonjour, nous arrivons du monastère Ste Catherine et n’avons que quelques heures de repos car ce sera la réveil à 03 :30 pour le départ en avion vers Petra. Je préviens les égyptologues qu’il peut se glisser des erreurs dans le choix des photos. Dans le texte qui suit, Denise nous présente une autre facette de l’Égypte et propose une sérieuse réflexion. Ce 19 novembre, nous avons refait une trajet en convoi afin de visiter le merveilleux temple de Dendera. CJ


Éblouie, émerveillée de voir et sentir couleurs et odeurs;

Emballée, surprise même d’entendre certains sons et musiques;

Émue, transportée parfois d’apercevoir au loin gens et paysages;

En un mot, l’Égypte m’enchante.

Mais également,

Choquée quand les convois nous transportant arrêtent tout ce qui bouge sur leur passage, même le fellah à dos d’âne …

Troublée par le tourisme de masse qui multiplie les causes de pollution atmosphérique (ex. : cars, bateaux de croisière, etc.) …

Attristée quand je constate que nous dépensons allègrement et que le peuple égyptien trime dur au quotidien …

Dérangée quand je photographie le paysan dans son champ qui cultive encore son lopin de terre comme au temps des pharaons …

Partagée entre ma façon de participer activement à l’amélioration de mon environnement chez moi et ici, me retrouvant à aider à la dégradation du milieu de vie des Égyptiens.

Je nage en pleine contradiction … et je m’interroge au sujet de mon prochain voyage.

Denyse Dubreuil

mercredi 21 novembre 2007

Jour 11 Morts sur le Nil par Cécile



  • Nous avons bénéficié aujourd'hui d'une vraie journée de vacances sur un beau yacth à Sharm el Sheik. Mes excuses je n'ai pas apporté les bonnes photos pour ce texte, je me reprends dès que possible.
    Après avoir célébré la vie lors de nos visites du côté est du Nil avec les temples, voilà que l’on verse dans le funéraire du côté ouest du Nil. Que de splendeurs érigées dans l’espoir d’une félicité dans l’au-delà. Grosse journée que celle d’aujourd’hui!!! Elle débute avec la visite des tombeaux de la Vallée des Rois. Chaleur accablante même s’il n’est que 7h00 du matin. Trois tombes visitées et une quatrième qui s’avère être le clou de notre visite; elle contient la momie de Toutankhamon à la tête et aux pieds noircis, comme on l’a vue dans les actualités avant notre départ. Moment de grâce, s’il est en un!

    Puis se déplaçons vers le temple funéraire de la reine Hatchepsout; le site est fabuleux! Taillé à même le roc, le temple, à l’allure presque moderne, célèbre la puissance de cette reine mythique. Arrêt-repos chez des artisans travaillant l’albâtre après un arrêt-photos aux Colosses de Memnon.

    Puis, direction Vallée des Reines. Moins glamour que la Vallée des Rois…! Trois tombes visitées. Dommage que la plus belle, celle de Néfertari, épouse de Ramsès II, soit en cours de restauration, donc fermée.

    Notre épuisante journée se termine avec la visite de deux imposants temples voisins : celui de Karnak et celui de Louxor. Le premier, lieu de culte dédié au Dieu Amon, se décline en une série de chapelles, obélisques et sanctuaires précédés d’une allée processionnelle de sphynx à tête de bélier. Le deuxième, celui de Louxor, impressionne par ses deux énormes Ramsès en façade, ses majestueuses colonnades et sa petite mosquée blottie au cœur de celles-ci.

    Le soleil est couché depuis un certain temps quand on retourne au bateau. Fourbus, on a encore du pain sur la planche : les bagages!! Demain, nous quitterons le bateau …Inch Allah!

    Cécile Mireault

mardi 20 novembre 2007

Jour 10 Croisiere par Louise


En attente du départ en avion pour Sharm El Sheik je vous envoie de texte de Louise mais je n'aurai pas le temps de joindre de nombreuses photos. Ce sera pour la prochaine occasion. Vous demanderez à Louise ce qui la fait rire ainsi. CJ

Aujourd’hui, journée de navigation; nous descendons le Nil vers Esna. Donc journée de repos et de relaxation entre celles occupées par les visites des temples.

Paysage toujours aussi magnifique. Ce qui me frappe c’est le contraste du désert et de la végétation près du Nil.

J’en profite pour vous parler de la vie sur le bateau. Activités particulières que nous avons vécues : souper égyptien, soirée costumée, danseuse du ventre et un derviche tourneur. Ceci nous a permis de bien rire et s’amuser.

Pendant cette journée de navigation, nous avons visionné un document expliquant la préservation et la reconstitution de 14 temples sauvés par l’UNESCO à la demande de l’Egypte et du Soudan. Tout ceci à cause de la construction du nouveau barrage dont vous a parlé Francine. Exemple : Le temps d’Abou Simbel qui a été découpé en blocs numérotés, transportés et reconstitué. Tout le processus étant une course contre la montre. La technologie moderne a sauvé ces merveilles du passé; très instructif. Le document visuel a concrétisé les notions entendues.

Je vous laisse ici en envoyant des photos. Salut à vous tous qui consultez le blogue, je vous souhaite de rêver avec moi et de vous émerveiller.

J’envoie une salutation particulière à Jessiane et Gabriel. À bientôt avec plein d’histoires et d’images à vous dévoiler.
Louise

lundi 19 novembre 2007

Jour 9 Abou Simbel par Francine

Au moment de vous envoyer ce texte, nous sommes jour 13 à 04 :00. En me rendant à la réception de l’hôtel du Sheraton, mon ami Venus m’a fait le plus beau sourire. Je ne l’ai jamais vu aussi brillante. Oui ça vaut le coût de rogner un peu sur la nuit car les journées sont très bien remplies et tous les voyageurs sont en grande forme et apprécient beaucoup de savoir que vous les suivez dans ce merveilleux retour vers les chercheurs d’éternité.

Un changement à notre programme nous avons vécu le 16 novembre avant le 15 novembre. Nous sommes maintenant bien le 20 novembre. Sur la photo, si Francine a l'air aussi sévère, c'est qu'elle tient la barre du felouque. Voici maintenant son texte. CJ

Réveil à 02 :45. Départ à 03 :30 pour l’aéroport. Direction Abou Simbel pour la visite des temples de Ramses II et de Nefertari, sur les bords du Lac Naser. Spectaculaire lever de soleil illuminant les quatre statues de Ramses II faisant face au levant, sur ce lac d’une superficie de 1550 km2 long de 500 km dont 150 km au Soudan.

Après la visite des 2 temples, nous retournons à Assouan sur les ailes d’Air Memphis. Visite du majestueux barrage d’Assouan, long de près de 4 km et haut de 111 mètres, la construction de ce barrage a 4 conséquences principales :
1. production importante d’électricité 20% des besoins de l’Égypte.
2. irrigation permettant de contrôler le niveau d’eau du Nil.
3. immigration des Nubiens qui ont dû être relocalisés, leurs terres ayant été inondées.
4. 50 nations se mobilisent pour sauver de nombreux temples et sites historiques.

Visite de Elkhet papyrus où on nous fait une belle démonstration de la fabrication de ce papier millénaire.

Après un excellent dîner sur le Grand Princess, nous bénéficions d’une agréable balade fluviale en felouque, (petit voilier sur le Nil). Un Nubien s’accompagnant d’un tambourin, nous invite à participer avec lui à une chanson à répondre typiquement nubienne. Température idéale, plusieurs aimeraient répéter cette activité tous les jours.

En soirée, sur le bateau, un tourneur derviche nous a offert une prestation haute en couleur et très appréciée. Puis une danseuse de baladi fait tout son possible pour attirer regards et applaudissements.
Francine

samedi 17 novembre 2007

Jour 8 Assouan par Denis Melançon

Voyez comme Denis prend son role au serieux. Il a ainsi pris des notes toute la journee... De nombreuses nouvelles photos dans l'album Assouan je mettrai le lien la prochaine fois car je ne veux pas manquer le bateau, nous venons d'arreter a Edfou sur notre chemin de retour vers Luxor. CJ
Au lever, nous sommes amarrés au quai d’Assouan. Il fait un temps magnifique quand nous quittons pour la visite du village nubien. Mado faillit être oubliée sur le quai. Aziz, notre guide, s’excuse en enduisant son bras de crème solaire. Francine est en grande forme, elle et Aziz s’embrassent.
Notre petit bateau navigue sud sur le Nil, nous révélant à l’ouest le désert libyen et ses chameaux en piste, la tombe de l’Aga Khan, on débat de sa femme française, à l’est le jardin botanique, l’île Eléphantine, l’Hôtel Cataract où a séjourné Agatha Christie, et François Mitterrand plus récemment. De jeunes garçons nous accostent en chaloupe, nous chantent Alouette et le Petit Navire, Francine nous fait chanter avec eux. Nous faisons un arrêt pour l’arbre timide, dont la feuille se rétracte au toucher, démonstration par Aziz.
Arrivés au village nubien, le crocodile fait peur à Liliane, plusieurs fument la pomme au narguilé, rafraîchissements sont offerts, séances de photos. Puis visite de l’école ; les classes d’enfants sont envahies par les touristes comme si de rien n’était, ça surprend plusieurs et ça choque un peu, les enfants eux semblent habitués et naturels. Après leçon d’alphabet local par le professeur Haj, … la mi noun…, nous re-naviguons le Nil, nord cette fois, vers notre bateau.
En après-midi, départ pour visite du temple Philae, sur l’île d’Aguilkya. Il fait très chaud. Aziz nous explique tout : temples d’Isis et d’Hathor, les deux déesses entremêlées, le pharaon et ses offrandes au dieu dans le sanctuaire, la droite pour la vie, la gauche pour la mort, le temple sauvé des eaux par l’Unesco et rebâti pierre par pierre o nous nous trouvons.
Au départ, Jacques, importuné par un vendeur, se dirige vers le mauvais autocar, nous le récupérons, aussi Francine qui cherche Ramsès.
On visite ensuite l’Obélisque inachevé, d’un très beau granit, leçon du comment fait par Aziz.
Nous devons quitter en vitesse car l’heure des visites est terminée et les policiers nous reconduisent vers la sortie.
Par la suite, arrêt à une parfumerie, démonstration, nous sommes tous parfumés, plusieurs achètent, Andrée et Robert prennent des massages. Ces arrêts font partie des accommodements raisonnables, on se dit ! Et
Francine me photographie en compagnie d’ une jolie musulmane.
Au retour, quelques enseignements d’Aziz : tous ces nubiens, 150,000 environ, déplacés par le grand barrage, ils sont pauvres, peu sont scolarisés ; les coptes, égyptiens de temps immémorial, même étymologie qu’Egypte, Eguptos, du dieu Ptah de Memphis.
Après le souper, buffet conventionnel, c’est le spectacle, derviche magnifique mais danseuse ordinaire, dixit Francine, car je n’ai pas assisté ; répétition du spectacle prévue demain soir.
La journée s’achève, plusieurs sortent faire promenade, tous pensent à ce qui nous attend demain, un départ de nuit pour Abou Simbel.

vendredi 16 novembre 2007

Jour 7 Monique ( Edfou et Kom Ombo

Gros spécial, nous avons un peu de temps libre... Nous étions tous très heureux ce matin de nous lever a 2:45 pour aller à Abou Simbel. Je laisse tomber ma sieste pour vous envoyer ces messages et quelques photos. Merci de nous suivre. CJ


Mercredi, 14 novembre

Bonjour à tous les voyageurs virtuels qui font route avec nous. Bonjour spécial à mes proches de Lanaudière.

Aujourd’hui, c’est notre première visite d’un temple : celui d’Edfou. Ce n’est pas le plus connu, mais le mieux conservé. Tous les murs, les colonnes et même les plafonds qui restent sont remplis de bas-reliefs en parfait état. Comme toutes les personnes du groupe en sont à leur première visite en Egypte, l’émotion est palpable. Toutes ces images qui nous ont fait rêver depuis si longtemps, sont enfin réalité.

En après-midi, visite du temple de Kom Ombo sous un beau soleil et une température de 33 degrés C. Il faut dire que le soleil nous tient compagnie depuis le début. On ne peut pas s’ennuyer du mois de novembre.

Au retour, branle-bas de combat sur le bateau pour se préparer à une soirée Djélaba, avec costumes, musique et danse. Je réalise que les jeux les plus simples qui ont fait les belles soirées de tous ceux qui ont animé des camps scouts et autres, sont toujours d’actualité pour rassembler et détendre les gens de toutes nationalités.

Je vis un beau séjour et je rêve déjà de revenir un jour peut-être avec mon filleul Alexandre.
Je salue tous ceux qui m’ont encouragée à aller au bout de ce projet.

Monique Lefebvre

Jour 6 Les marchands de bonheur par Christiane


Nous sommes amarrés de nombreuses heures en attente du passage des écluses. Au sud on peut voir les vestiges des anciens quais où est inscrit le nom de l’Empereur Marc-Aurèle. Observez bien la photo, vous y verrez tout le processus de ces ventes uniques dont nous parle si bien Christiane. CJ

Je dors encore et j’entends des sons divers… j’ouvre la porte-fenêtre, ils sont là !!!
Ce sont des jeunes égyptiens, debout sur des embarcations précaires, qui crient à tue-tête aux touristes sur le pont à sûrement 28 pieds au-dessus d’eux : madame… madame… allo… allo… madame… madame… allo… allo…

Et c’est un départ !!! Une étrange sarabande commence !!! On lance par-dessus bord, sur le pont, (rappelez-vous, à 28 pieds au-dessus!!!) des djellabas, nappes, jetés, foulards… etc Et les touristes reçoivent ces paquets enveloppés de plastique.

En même temps, s’élèvent des gestes frénétiques et des mimiques des plus comiques entre les marchands et les acheteurs potentiels…Amusant et touchant à la fois !!!

Inlassablement, les jeunes toujours debout offrent avec des sourires éblouissants leurs marchandises colorées et ma foi, fort jolies…

Une vente se réalise ? L’habile vendeur lance un nouveau paquet permettant au touriste d’inclure son dû et de l’expédier dans la chaloupe ou à proximité… Les baisers envoyés vers le ciel remercient les touristes heureux eux aussi…

La journée a été bonne…les marchands de bonheur nous quittent doucement comme ils étaient venus…
Christiane








Pour la croisiere sur le Nil nous voyageons avec un autre groupe de l'agence VIP. Madeleine et Pierre sont heureux de saluer leurs enfants.